Une Tribu de la grande Andaman, principal archipel des îles Andaman et Nicobar situé dans le nord-est de l’océan Indien, serait en danger d’extinction après que des membres de la communauté aient été testés positifs au COVID-19.
Selon l’ONG Survival International, une organisation de défense des droits des peuples autochtones, au moins cinq membres de la Tribu de la grande Andaman, un peuple indigène du groupe des îles Andaman, composé environ de 56 membres, ont été testés positifs au coronavirus et deux d’entre eux ont été hospitalisés.
Les autorités indiennes sont aussi inquiètes pour les autres tribus des îles Andaman: Les Jarawa et les Sentinelles.
Une inquiétude justifiée par les tests positifs au COVID 19 de cinq membres du personnel de l’aide sociale, travaillant avec la tribu Jarawa.
Les autorités craignent une autre « porte d’entrée du virus »: Il s’agit des braconniers qui opèrent dans la région et qui risquent d’y introduire le virus. Comme ces huit pêcheurs arrêtés pour être entrés illégalement sur le territoire des Jarawa.
Vigilance et inquiétude également pour les Sentinelles, ce peuple de chasseurs-cueilleurs, coupé du reste du monde et qui a défrayé la chronique en tuant, le 16 novembre 2018, John Chau, un missionnaire Américain de 27 ans.
Les Sentinelles, selon l’ONG Survival International, descendraient des premières populations humaines à être parties d’Afrique et vivraient aux Andaman depuis 60.000 ans.
Isolée du reste du monde, la Tribu des Sentinelles résiste et est hostile depuis des siècles à tout contact avec le monde extérieur. Différentes missions pour rentrer en contact ont échoué. Néanmoins, deux d’entre elles ont abouti. Elles étaient menées par une organisation gouvernementale indienne, composée d’anthropologues, dont Madhumala Chattopadhyay, la première femme à entrer en contact avec les Sentinelles.